La Manufacture de Tapis de Bourgogne réinterprète à travers ses savoir-faire, des dessins originaux d’Elsa Barbillon. Inspiré des modes de représentation de la cartographie, la collection "les Rêves" constitue une géographie de l’imaginaire, où le signe graphique et sa répétition se font les témoins d’une traversée de territoire, d’une réminiscence. Chaque Rêve de cette collection est une invitation à se reconnecter à notre vie quotidienne, à cultiver notre relation sensible au monde. Caldeira, Eclipse, Ressac et Zéphyr sont disponibles à la commande sur Invisible Collection, South Hill Home, Par Excellence New York ou directement auprès de la Manufacture.

Mené par Elsa Barbillon, artiste dessinatrice, et Manon Giloux, artiste glaneuse de végétaux, « Empreintes croisées » est un projet artistique collaboratif prenant racine dans l’envie commune d’expérimenter autour du papier et des pigments. Que ce soit à travers sa fabrication et le choix des fibres utilisées pour sa conception, ou à travers les techniques de dessin et tracés qu’on lui appose, le papier devient le support d’une réflexion autour de la matérialité même d’une création et de sa temporalité.

En faisant le choix d’utiliser des matériaux bruts récoltés en arpentant les paysages des Alpes de Haute Provence lors de leur résidence à l’été 2025, leur travail s’ancre dans une esthétique modeste et frugale, mettant en avant la rareté de la matière et la poésie d’un lent processus de fabrication empirique. Ici, le dessin devient empreinte, la feuille un espace de fusion et les fibres du papier se muent en gestes graphiques.

Mêlant installation, documentation des protocoles de création et recherches plastiques, « Empreintes croisées » nous invite à tisser des liens sensibles entre art et artisanat. Ce travail de recherche a été présenté lors du Tangible Festival organisé par la galerie Fotokino .

Située à Saint-Vincent-les-Forts, sur les hauteurs du lac de Serre-Ponçon, la maison familiale de Manon a été notre terrain de jeux et d’expérimentation pour mener à bien cette résidence de recherche autour du papier. Là-bas, la nature environnante nous a offert la matière première des oeuvres exposées ici. Durant une semaine, nous avons glané les fibres végétales permettant de fabriquer notre propre papier. La récolte terminée, les plantes sont mélangées à de l’eau et mises à macérer au soleil pendant plusieurs jours ; leur macération permet de casser les fibres et libérer le cellulose des tiges. En plus des fibres végétales environnantes, nous avons transformé quelques rebus de papier issus des dessins orphelins d’Elsa en pâte à papier. Trait d’union entre nos deux univers, notre matière première a ainsi évolué tout au long de la semaine au gré des mélanges, des transformations et de l’effet de la chaleur accablante du mois d’août.

À l’aide de cadres entoilés, nous avons ensuite patiemment extrait les fibres de cellulose de nos bassines pour concevoir un échantillon étendu de feuilles papier uniques. Sur un grand drap blanc, les cadres ont été mis à sécher au soleil, laissant par endroit suinter les jus et couleurs de nos expérimentations. Chaque feuille est le résultat d’un processus empirique guidé par la lenteur et la course du soleil.

La Manufacture de Tapis de Bourgogne réinterprète à travers ses savoir-faire, des dessins originaux d’Elsa Barbillon. Inspiré des modes de représentation de la cartographie, la collection "les Rêves" constitue une géographie de l’imaginaire, où le signe graphique et sa répétition se font les témoins d’une traversée de territoire, d’une réminiscence. Chaque Rêve de cette collection est une invitation à se reconnecter à notre vie quotidienne, à cultiver notre relation sensible au monde. Caldeira, Eclipse, Ressac et Zéphyr sont disponibles à la commande sur Invisible Collection, South Hill Home, Par Excellence New York ou directement auprès de la Manufacture.

Mené par Elsa Barbillon, artiste dessinatrice, et Manon Giloux, artiste glaneuse de végétaux, « Empreintes croisées » est un projet artistique collaboratif prenant racine dans l’envie commune d’expérimenter autour du papier et des pigments. Que ce soit à travers sa fabrication et le choix des fibres utilisées pour sa conception, ou à travers les techniques de dessin et tracés qu’on lui appose, le papier devient le support d’une réflexion autour de la matérialité même d’une création et de sa temporalité.

En faisant le choix d’utiliser des matériaux bruts récoltés en arpentant les paysages des Alpes de Haute Provence lors de leur résidence à l’été 2025, leur travail s’ancre dans une esthétique modeste et frugale, mettant en avant la rareté de la matière et la poésie d’un lent processus de fabrication empirique. Ici, le dessin devient empreinte, la feuille un espace de fusion et les fibres du papier se muent en gestes graphiques.

Mêlant installation, documentation des protocoles de création et recherches plastiques, « Empreintes croisées » nous invite à tisser des liens sensibles entre art et artisanat. Ce travail de recherche a été présenté lors du Tangible Festival organisé par la galerie Fotokino .

Située à Saint-Vincent-les-Forts, sur les hauteurs du lac de Serre-Ponçon, la maison familiale de Manon a été notre terrain de jeux et d’expérimentation pour mener à bien cette résidence de recherche autour du papier. Là-bas, la nature environnante nous a offert la matière première des oeuvres exposées ici. Durant une semaine, nous avons glané les fibres végétales permettant de fabriquer notre propre papier. La récolte terminée, les plantes sont mélangées à de l’eau et mises à macérer au soleil pendant plusieurs jours ; leur macération permet de casser les fibres et libérer le cellulose des tiges. En plus des fibres végétales environnantes, nous avons transformé quelques rebus de papier issus des dessins orphelins d’Elsa en pâte à papier. Trait d’union entre nos deux univers, notre matière première a ainsi évolué tout au long de la semaine au gré des mélanges, des transformations et de l’effet de la chaleur accablante du mois d’août.

À l’aide de cadres entoilés, nous avons ensuite patiemment extrait les fibres de cellulose de nos bassines pour concevoir un échantillon étendu de feuilles papier uniques. Sur un grand drap blanc, les cadres ont été mis à sécher au soleil, laissant par endroit suinter les jus et couleurs de nos expérimentations. Chaque feuille est le résultat d’un processus empirique guidé par la lenteur et la course du soleil.