Les Patterns sont des micro-formats de recherches. Ils constituent un répertoire de formes et tracés; ils sont comme une boîte à outils sur-mesure qui évolue avec le temps.








































Etudes et variations autour de la couleur et de la lumière.
Ce travail s’inscrit dans une recherche autour de la synesthésie et des cycles qui régissent le corps. Que se passe-t-il lorsqu’une couleur se fait souffle ? lorsqu’un tracé devient sensation intérieure ? Il s’agit ici de représenter le corps sans le montrer, de manière abstraite, à en transmettre la présence par la vibration colorée et la lenteur du geste. Le dessin devient un espace d’écoute où la main capte ce que le langage ne peut dire mais que le corps sait déjà.










































La révolution silencieuse des étoiles
Dans le silence de la nuit naquit un cri sourd. À la fois déchirement et résolution, il est un chant au bord du précipice où simultanément, la lueur se forge et s’éteint. Au creux de ce trou noir, deux jeunes étoiles dansantes se sont formées ; quand le temps passe pour les observer, elles ont déjà explosé. Seul le souvenir de leur rencontre perdure. Le temps devient espace, la lumière, une réminiscence. Elle est un éclat d’être, une fulgurance oscillant entre le primitif et l’éternel. Sous les fines couches de pigments, elle produit des germes ; des germes où la forme est enfoncée dans une substance, où la forme est interne.
Observons les étoiles, et saisissons, à l’aube de notre naissance, la beauté de notre propre crépuscule.












Dans le prolongement de la série de dessins des figures abyssales, les Sulfures et Panaches proposent une vision fantasmée de l’activité magmatique sous-marine. Les scories hydrothermales dessinent des paysages torturés. Le trait vibrant, la densité des pigments colorés, captent l’évanescence de ces vapeurs sulfurées, essentielles à la naissance de la vie sous-marine. La Vie s’infuse avec panache et se diffuse en eaux troubles.


















Une plongée dans le crépuscule sous-marin où créatures fantasmées côtoient fumeurs noirs et scories hydrothermales. Le trait vibrant, le contraste du blanc sur le papier noir, tentent de capter l’évanescence et le flottement vivace de ces figures préhistoriques dans ce territoire marin où le temps semble suspendu.
Entre 4000 et 11000 mètres sous l’horizon et la mer se joue un ballet proche de celui que nous observons en regardant le ciel. La lumière du soleil ne pénètre pas ; et les seuls objets brillants visibles sont les corps d’êtres luminescents. Tels des étoiles dans la nuit noire, ils nous rappellent la course silencieuse du temps et cette merveilleuse capacité de la vie, à naître de l’insondable.

















Figures inertes, muettes, les Roches constituent une série d’explorations dessinées - une obsession - où la densité du graphite tente de capter l’aspérité sombre du minéral. Elles dessinent des formes majestueuses parfois torturées et austères d’une proximité troublante avec la sculpture. Désignant dans leur souveraineté, l’association originelle qui lie le geste à la stabilité, l’instant à une certaine idée de la mémoire, ces pierres enferment en leur sein toute la fulgurance de l’inachevé et la sévérité de l’inaltérable.
De dessin en dessin, un processus de sédimentation s’opère; une sédimentation d’ordre mnémonique et narrative où la figure tragique trouve son écho poétique dans la répétition. Répéter. Refaire la figure. Reprendre jusqu’à sentir chaque fragment, déchirure, chaque volume scoriacé. Répéter jusqu’à ce que le geste devienne instinct.
Caresse, griffure, effleurement ou cristallisation de la matière sur la surface du papier, le dessin se fait ici vibration et souffle du corps. Il est une épreuve de la main à la fois rituelle et salvatrice; il est «comme des remous à la surface du temps». Chaque Roche devient dès lors la cartographie d’un paysage mental; d’un territoire suspendu en ce point de tangence qu’est l’appel vivace, humain, face à cette perfection silencieuse, quasi-menaçante du minéral.






« [...] il n’est ni être ni objet, ni monstre, ni monument, ni événement, ni spectacle de la nature, de l’histoire, de la fable ou du rêve, dont un regard séduit ne puisse deviner l’image dans les taches, les dessins, les silhouettes des pierres. »
(Roger Caillois - L’écriture des Pierres)












Série de dessins moyen format autour des vibrations et mouvements de l’écume. Ici, les entrelacs blancs et fluides de l’écume tracés à l’encre se superposent aux multiples variations bleutées du graphite et des pastels. « Ne pourrions-nous pas concevoir le dessin comme des remous sur la surface du temps ? » - John Berger




Les Patterns sont des micro-formats de recherches. Ils constituent un répertoire de formes et tracés; ils sont comme une boîte à outils sur-mesure qui évolue avec le temps.








































Etudes et variations autour de la couleur et de la lumière.
Ce travail s’inscrit dans une recherche autour de la synesthésie et des cycles qui régissent le corps. Que se passe-t-il lorsqu’une couleur se fait souffle ? lorsqu’un tracé devient sensation intérieure ? Il s’agit ici de représenter le corps sans le montrer, de manière abstraite, à en transmettre la présence par la vibration colorée et la lenteur du geste. Le dessin devient un espace d’écoute où la main capte ce que le langage ne peut dire mais que le corps sait déjà.










































La révolution silencieuse des étoiles
Dans le silence de la nuit naquit un cri sourd. À la fois déchirement et résolution, il est un chant au bord du précipice où simultanément, la lueur se forge et s’éteint. Au creux de ce trou noir, deux jeunes étoiles dansantes se sont formées ; quand le temps passe pour les observer, elles ont déjà explosé. Seul le souvenir de leur rencontre perdure. Le temps devient espace, la lumière, une réminiscence. Elle est un éclat d’être, une fulgurance oscillant entre le primitif et l’éternel. Sous les fines couches de pigments, elle produit des germes ; des germes où la forme est enfoncée dans une substance, où la forme est interne.
Observons les étoiles, et saisissons, à l’aube de notre naissance, la beauté de notre propre crépuscule.












Dans le prolongement de la série de dessins des figures abyssales, les Sulfures et Panaches proposent une vision fantasmée de l’activité magmatique sous-marine. Les scories hydrothermales dessinent des paysages torturés. Le trait vibrant, la densité des pigments colorés, captent l’évanescence de ces vapeurs sulfurées, essentielles à la naissance de la vie sous-marine. La Vie s’infuse avec panache et se diffuse en eaux troubles.


















Une plongée dans le crépuscule sous-marin où créatures fantasmées côtoient fumeurs noirs et scories hydrothermales. Le trait vibrant, le contraste du blanc sur le papier noir, tentent de capter l’évanescence et le flottement vivace de ces figures préhistoriques dans ce territoire marin où le temps semble suspendu.
Entre 4000 et 11000 mètres sous l’horizon et la mer se joue un ballet proche de celui que nous observons en regardant le ciel. La lumière du soleil ne pénètre pas ; et les seuls objets brillants visibles sont les corps d’êtres luminescents. Tels des étoiles dans la nuit noire, ils nous rappellent la course silencieuse du temps et cette merveilleuse capacité de la vie, à naître de l’insondable.















Figures inertes, muettes, les Roches constituent une série d’explorations dessinées - une obsession - où la densité du graphite tente de capter l’aspérité sombre du minéral. Elles dessinent des formes majestueuses parfois torturées et austères d’une proximité troublante avec la sculpture. Désignant dans leur souveraineté, l’association originelle qui lie le geste à la stabilité, l’instant à une certaine idée de la mémoire, ces pierres enferment en leur sein toute la fulgurance de l’inachevé et la sévérité de l’inaltérable.
De dessin en dessin, un processus de sédimentation s’opère; une sédimentation d’ordre mnémonique et narrative où la figure tragique trouve son écho poétique dans la répétition. Répéter. Refaire la figure. Reprendre jusqu’à sentir chaque fragment, déchirure, chaque volume scoriacé. Répéter jusqu’à ce que le geste devienne instinct.
Caresse, griffure, effleurement ou cristallisation de la matière sur la surface du papier, le dessin se fait ici vibration et souffle du corps. Il est une épreuve de la main à la fois rituelle et salvatrice; il est «comme des remous à la surface du temps». Chaque Roche devient dès lors la cartographie d’un paysage mental; d’un territoire suspendu en ce point de tangence qu’est l’appel vivace, humain, face à cette perfection silencieuse, quasi-menaçante du minéral.






« [...] il n’est ni être ni objet, ni monstre, ni monument, ni événement, ni spectacle de la nature, de l’histoire, de la fable ou du rêve, dont un regard séduit ne puisse deviner l’image dans les taches, les dessins, les silhouettes des pierres. »
(Roger Caillois - L’écriture des Pierres)












Série de dessins moyen format autour des vibrations et mouvements de l’écume. Ici, les entrelacs blancs et fluides de l’écume tracés à l’encre se superposent aux multiples variations bleutées du graphite et des pastels. « Ne pourrions-nous pas concevoir le dessin comme des remous sur la surface du temps ? » - John Berger



